Dans un communiqué conjoint, ils déclarent que les réformes de la Céni ont été sacrifiées à cause du partage des postes.
Adopté par l’Assemblée nationale de la RDC la semaine dernière, le projet de loi de réforme de la Céni a été transmis au Sénat mercredi. Outre les opposants Martin Fayulu et Adolphe Muzito, le G13 groupe de 13 parlementaires de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi et des personnalités pro-reformes électorales critiquent le texte adopté à l’Assemblée nationale.
Le G13 dont est issu l’actuel ministre de la Communication, dans un communiqué conjoint, a déclaré que les réformes de la Céni ont été sacrifiées à cause du partage des postes. Le député Delly Sessanga, l’un des signataires, appelle à des mobilisations de contestations contre ce texte.
L’objectif de la réforme
« La version de la loi adoptée par l’Assemblée nationale a complètement sacrifié l’option de la réforme, sous l’autel du partage de postes au niveau du bureau de la Céni. Ce qui est sorti est en fait la reproduction, mais en plus mauvais, de ce qui existait », désapprouve le député.
« L’objectif de la réforme c’était d’avoir une Céni beaucoup plus indépendante, dont le bureau est sous un contrôle effectif de l’Assemblée plénière et tous ces objectifs ont été complètement galvaudés. Ce qui s’est passé est du déjà vu et nous savons à quelle catastrophe cela a conduit. Nous exhortons la classe politique à abdiquer de cet esprit, qui veut faire de la Céni un outil de la stratégie électorale partisane et de laisser la Céni faire sa mission, c’est-à-dire, constater les résultats et non pas être une fabrique de résultats », poursuit Delly Sessanga.