Pour le ministre des Affaires étrangères français, son pays veut agir avec les forces burkinabè pour lutter contre le terrorisme.
Le ministre des Affaires étrangères français, Yves Le Drian, a rencontré le président burkinabè ce vendredi 11 juin à Ouagadougou. Le chef de la diplomatie française est venu présenter les condoléances de la France après l’attaque de Solhan la semaine dernière.
« Je pensais indispensable de m’arrêter ici pour présenter au président Roch Marc Christian Kaboré les condoléances de la France, notre empathie à l’égard du peuple burkinabè à la suite de ce carnage qu’a vécu la population de Solhan. », a-t-il déclaré.
Jean-Yves Le Drian a saisi cette occasion pour finir des explications sur la nouvelle politique sécuritaire de la France au Sahel. Il affirme que les priorités restent les mêmes au Sahel. Cependant la reconquête des territoires libérés relève du sursaut civique et politique des États.
« Avec la présence renouvelée de l’administration, des services éducatifs, hospitaliers, de la police, bref, que l’État reprenne sa place. Et là, c’est effectivement de la responsabilité de chaque État. Qui le font de manière générale je crois. »
La présence française au Sahel
Dorénavant, la présence française au Sahel s’appuiera sur deux axes : « D’une part, renforcer la coopération et le soutien auprès des armées africaines présentes sur le terrain, mais le faire aussi en collaboration avec l’organisme de formation que nous avons mis en place au niveau européen qui s’appelle EUTM. Deuxième pilier, c’est de renforcer le contre-terrorisme sous toutes ses formes avec la colonne vertébrale de la force Takuba. », explique selon Jean-Yves Le Drian.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, son pays n’a pas la volonté d’installer une base militaire au Burkina. Mais celle d’agir avec les forces burkinabè pour lutter contre le terrorisme.
Les pompiers piromanes, qui arme ces terroristes ??