À causé de l’Onu, la partie du territoire du Togoland qui était administrée par les Anglais a été perdue par son intégration au Ghana. Mais, Sam Nujoma a réussi à faire reconnaître la Swapo à l’Onu comme le seuil représentant legitime du Sud-ouest africain, l’actuelle Namibie.
Ce que l’on appelle aujourd’hui le Togoland est le territoire du protectorat allemand de1884 à 1914. Après la première guerre mondiale, les deux-tiers du territoire ont été confiés aux Français et le tiers aux Britanniques. Les deux mandats de la Société des Nations (Sdn) sur le Togoland ont débuté en1921.
Après la défaite de l’Allemagne, les mandats de classe B furent attribués par la Société des Nations à la France et au Royaume uni. Comme au Cameroun, le plébiscite a été utilisé au Togo sous-tutelle britannique. La partie administrée par les Britanniques – le Togo occidental- a rejoint le Ghana en4956.
C’est ainsi qu’à cause de l’Onu, la partie du territoire du Togoland qui était administrée par les Anglais a été perdue par son intégration au Ghana. Cependant, la partie administrée par la France, – le Togo oriental; qui devint le Togo français -, a accédé à l’indépendance en 1960.
Résistance contre l’apartheid
Après le protectorat allemand de 1884 à 1915, le sud-ouest africain – qui fut rebaptisé Namibie le 12 juin 1968 – avait été placé sous le mandat de l’Afrique du sud.de 1920 à 1968. Le 17 décembre 1920, la Société des Nations avait donné un mandat de type C à l’Afrique du sud pour administrer le Sud-ouest africain et assurer le bien-être des populations.
Alors président de l’Organisation du peuple du Sud-ouest » africain (Swapo), Sam Nujoma avait déposé une pétition auprès des Nations Unies pour demander que son pays, le Sud-ouest africain, passe sous la tutelle de l’Onu.
Sam Nujoma organisait en 1959 la résistance contre la politique d’apartheid et le déplacement forcé de la population vers le «township» de Katutura. Une action qui avait provoqué la mort de 12 innocents non armés et l’arrestation de M. Nujoma.
Celui- ci fut entendu comme pétitionnaire par la Quatrième Commission des Nations Unies. Sam Nujoma a été en 1971 le premier dirigeant d’un mouvement de libération nationale africain à s’adresser au Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans sa résolution n°311 du 12 septembre 1973, l’Assemblée générale de l’Onu désignait la Swapo comme «représentant unique et authentique du peuple namibien».
Dans sa résolution n°385 du 20 décembre 1976, l’Assemblée générale des Nations’unies refusait de reconnaître Révolution interne de la Namibie et apportait son soutien à la lutte armée sous la conduite de la Swapo. La transition entre l’administration sud-africaine et la nouvelle administration namibienne a été très tardive. Elle a pris fin le 20 mars 1990.
Sam Nujoma, pétitionnaire à I’Oik
Premier président élu de la Namibie, Sam Nujoma a été un acteur décisif dans l’accession de son pays. à l’indépendance le 21 mats 1990. Il a fallu du temps pour y parvenir.
En juin I960, ii sê rendait à New-York pour présenter devant la Quatrième Commission une pétition demandant la fin de l’administration coloniale de l’Afrique du Sud dans son pays. Sam Nujoma.
La Nouvelle Expression