Ces travailleurs avaient été kidnappés la semaine dernière par des hommes armés non identifiés.
Enlevés le 16 juin dernier dans le Sud du Nigeria, les quatre Chinois employés sur un site de construction ferroviaire, dans le village d’Alaagba, dans l’État d’Ogun, ont été libérés. L’annonce a été faite ce mardi par la police nigériane. Ils avaient été enlevés la semaine dernière par des hommes armés non identifiés qui ont aussi tué un agent de police affecté à leur protection.
« Les quatre ressortissants chinois ont été libérés hier » (lundi), a déclaré un haut responsable de la police de l’Etat d’Ogun, sans dire si une rançon avait été payée.
Les enlèvements contre rançon sont récurrents au Nigeria. En avril par exemple, deux travailleurs chinois ont été kidnappés et leurs gardes de sécurité privés tués sur un site minier dans l’Etat d’Osun (Sud-Ouest). Ils avaient retrouvé la liberté quatre jours plus tard.
Un phénomène inquiétant
Au Nigeria, les entreprises chinoises travaillent sur des projets d’infrastructures de plusieurs milliards de dollars. Surtout dans le domaine minier, ferroviaire, aéroportuaire et routier.
Les rapts visant des employés de compagnies pétrolières étrangères, parfois protégés par des escortes de police, sont fréquents dans le Sud-est du Nigeria.
Mais ce phénomène s’est récemment répandu à d’autres régions, et même les plus misérables sont dorénavant menacés d’être kidnappés. Alors que des combattants armés se livrent à des kidnappings de masse dans les écoles ou les universités du Nord et du Nord-Ouest du pays.