Pour ces sportifs, pouvoir compter sur le soutien de leurs supporters, est une bonne nouvelle.
Des spectateurs locaux seront autorisés à assister aux Jeux olympiques qui se tiendront du 23 juillet au 8 août prochain, ont annoncé les organisateurs de Tokyo 2021. Une décision qui est favorablement accueilli par de nombreux athlètes africains.
« C’est une très bonne décision. Ça n’aurait pas été facile de se retrouver à huis-clos. Déjà, avec 10.000 personnes dans le stade, ça peut donner une bonne motivation», commente Franck Elemba, lanceur de poids du Congo-Brazzaville. Il s’exprime au micro de RFI.
Spécialiste du 800 mètres, a Béninoise Noélie Yarigo, se réjouit également : « Depuis l’année dernière, on est habitué à courir sans public, même si l’adrénaline monte lorsqu’il y a des spectateurs. Mais on fera avec les conditions qu’il y a », assure-t-elle.
Pour le handballeur égyptien Mohamed Sanad qui a vécu un Championnat du monde en Égypte à huis-clos, ne souhaitait plus revivre cette situation : « Jouer avec du public fait une grande différence et c’est bien mieux pour nous en tant que joueurs que de jouer à huis clos. Malheureusement, seuls les gens qui vivent au Japon pourront assister aux Jeux olympiques. Mais je suis quand même sûr que l’ambiance sera géniale et j’ai vraiment hâte d’être aux Jeux. », dit-il.
Soulagement
En revanche, la karatéka algérienne Lamya Matoub regrette que les athlètes étrangers ne puissent pas être davantage entourés à Tokyo : « Je suis très partagée. Dans un premier temps, je suis contente de ne pas entrer dans un gymnase totalement vide ce qui permet de se rendre compte de l’événement incroyable que sont les Jeux olympiques. Néanmoins, je suis si triste que ma famille et mes proches ne puissent pas m’accompagner à la plus grande compétition de toute ma vie », relative-t-elle.
La Cap-verdienne Marcia Lopes, qualifiée en gymnastique rythmique, s’apprête à vivre ses premiers JO. Pour elle, « une performance n’est pas seulement à destination des juges. Elle est aussi pour les spectateurs. Nous essayons toujours de transmettre quelque chose de nos routines, nous voulons qu’ils « sentent » nos routines. »