Des marches « pacifiques» sont prévues sur toute l’étendue du territoire pour rendre hommage aux victimes des attaques terroristes.
Au Burkina Faso, les travaux du dialogue devraient reprendre le 3 juillet prochain. Mais l’opposition demande toujours la démission du chef du gouvernement et du ministre de la Défense. Selon Eddie Komboïgo, président du CDP et chef de file de l’opposition, plus de cinq après le début des attaques contre le pays, aucune solution ne présente à l’horizon.
Des marches « pacifiques et silencieuses » sont prévues sur toute l’étendue du territoire pour rendre hommage aux victimes des attaques terroristes. L’annonce a été faite hier vendredi au cours d’une conférence de presse.
Les partis de l’opposition déplorent ce qu’ils voient comme « l’incapacité » du gouvernement à faire face aux attaques des groupes armés. Eddie Komboïgo, le chef de file, et ses camarades, exigent la démission du chef du gouvernement et du ministre de la Défense.
« La priorité des priorités des Burkinabè aujourd’hui, c’est la sécurité. Or, le gouvernement a fait preuve d’incapacité à rassurer les Burkinabè. Nous avons perdu plus du tiers de notre territoire. Voilà pourquoi nous exigeons le départ du Premier ministre et le départ du ministre de la Défense. », affirme-t-il.
Une série de manifestations
Les leaders d’opposition annoncent une série de manifestations pour protester contre l’insécurité. Mais aussi rendre un hommage aux victimes des attaques terroristes.
« Pour manifester notre soutien aux forces de défense et de sécurité, notre solidarité aux personnes déplacées internes, pour protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et exiger des mesures fortes pour une meilleure protection des Burkinabè. », explique Eddie Komboïgo.
Pour le parti au pouvoir, des opérations de sécurisation du territoire sont en cours : « Contrairement à ce que dit l’opposition, il y a une grande action anti-terroriste menée sur le terrain. Sinon, beaucoup d’évènement se seraient produits dans notre pays. Il faut que l’on affronte ça de façon unitaire. », indique Bindi Ouoba, le porte-parole du Mouvement du peuple pour le progrès.