Les autorités de l’État de Kaduna, dans le nord du Nigeria, ont ordonné la fermeture immédiate des écoles situées dans des zones exposées aux attaques.
Cette décision intervient un jour après l’enlèvement par des hommes armés d’environ 150 élèves d’une école secondaire de l’État. Dans un autre incident, une mère et son bébé ont été enlevés dans un hôpital.
Les forces de sécurité recherchent actuellement les ravisseurs pour secourir les victimes.
Le commissaire à l’éducation de l’État de Kaduna, Shehu Usman Muhammad, a déclaré à la BBC que toutes les écoles situées à plus de 30 minutes de route d’un poste de sécurité ont reçu l’ordre de fermer jusqu’à ce qu’un nouveau dispositif de sécurité soit mis en place.
On ne sait pas encore quelles seront ces nouvelles mesures, le gouvernement semblant dépassé par l’insécurité généralisée.
Par le passé, plusieurs États du nord du Nigeria ont fermé leurs écoles, mais cela n’a pas résolu la crise des enlèvements.
La région a le taux de scolarisation le plus faible du Nigeria. Les observateurs estiment que l’insécurité aggrave désormais le problème.
Depuis décembre, plus de 1 000 étudiants ont été enlevés contre rançon et près d’une douzaine ont été abattus par des bandes criminelles.
Les autorités peinent à vaincre les groupes armés impliqués dans les enlèvements.