Le Zimbabwe a reçu le premier lot de dizaines de ses citoyens expulsés de Grande-Bretagne, certains après avoir séjourné dans ce pays pendant des décennies et contraints de laisser leur famille derrière eux pour faire face à un avenir incertain dans leur pays.
Des groupes de défense des droits et des hommes politiques britanniques avaient fait pression pour que ces expulsions soient arrêtées, arguant que les personnes expulsées risquaient d’être persécutées au Zimbabwe.
Le premier groupe de Zimbabwéens expulsés était composé de personnes condamnées pour avoir commis des crimes en Grande-Bretagne.
Le Royaume-Uni affirme avoir le droit d’expulser les étrangers qui ont commis des crimes graves après avoir purgé leur peine.
Les autorités zimbabwéennes ont écarté les craintes que les personnes expulsées ne soient persécutées.
Jeudi, 14 des personnes expulsées sont arrivées à l’aéroport principal de la capitale, Harare, et ont rapidement été placées dans des bus en attente pour rejoindre un centre de quarantaine où elles resteront pendant 10 jours avant de pouvoir rejoindre leur famille.
Des parents désemparés attendaient jeudi à l’extérieur de l’aéroport de Harare, mais n’ont pas pu rencontrer les personnes expulsées.
Bien qu’il n’existe pas de chiffres exacts, des dizaines de milliers de personnes ont quitté le Zimbabwe pour le Royaume-Uni, l’ancienne puissance coloniale, afin d’échapper à une crise politique et économique aiguë au début du siècle.
De nombreux Zimbabwéens dont la demande d’asile a été rejetée par la Grande-Bretagne risquent également d’être expulsés.