L’Union africaine (UA) s’est jointe à l’UE et aux États-Unis pour appeler au dialogue et au calme en Tunisie, après que le président a suspendu le parlement et licencié des fonctionnaires.
L’Union a exhorté la Tunisie à respecter sa constitution et à rejeter la violence.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a eu un entretien téléphonique avec le ministre tunisien des affaires étrangères au cours duquel il a réitéré la nécessité pour le gouvernement de répondre aux aspirations de son peuple, a indiqué l’UA dans un communiqué.
Un porte-parole de la Commission européenne a exhorté tous les acteurs à respecter la constitution tunisienne et a appelé au calme.
Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a exhorté la Tunisie à ne pas « dilapider ses acquis démocratiques » et à « éviter de prendre des mesures qui pourraient étouffer le discours démocratique ou conduire à la violence ».
Le ministre tunisien des affaires étrangères a rassuré ses homologues français, turc, italien et allemand lors d’un appel téléphonique, en affirmant que les mesures prises par le président étaient temporaires.
Le plus grand parti politique tunisien, Ennahda, a exhorté ses partisans à ne pas manifester et a appelé au dialogue, affirmant qu’il ne voulait pas aggraver la situation.