Le premier vice-président du Sud-Soudan, Riek Machar, a condamné le groupe de généraux de l’aile militaire du Mouvement populaire de libération du Soudan dans l’opposition (SPLM-IO), qui a annoncé son éviction de la direction du parti.
Mardi, trois généraux ont déclaré avoir déposé M. Machar et l’avoir remplacé par l’ancien chef d’état-major général de l’APLS-IO, Simon Gatwech Dual, en tant que chef intérimaire du parti et commandant en chef des forces, ce qui constitue un nouveau rebondissement dans la politique du Sud-Soudan.
M. Machar avait démis M. Gatwech de ses fonctions de chef d’état-major et recommandé sa nomination au poste de conseiller présidentiel pour la paix, mais M. Gatwech a rejeté cette nomination.
Dans un communiqué de presse, le vice-président a qualifié les personnes à l’origine de la tentative d’éviction de « trouble-fête ».
Il a déclaré que cette déclaration visait à faire dérailler la graduation et le déploiement des forces unifiées après la prestation de serment du parlement reconstitué.
M. Machar a réitéré l’engagement de son parti en faveur de la mise en œuvre intégrale de l’accord de paix revitalisé « dans sa lettre et son esprit ».