Les victimes de la torture de l’ancien président tchadien Hissène Habré réagissent à la mort du dictateur à 79 ans au Sénégal, où il purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité pour crimes contre l’humanité. Habré avait succombé au coronavirus, selon le consulat du Tchad.
La Cour pénale internationale avait ordonné à Habré de verser jusqu’à 30 000 euros (33 000 $) à chaque victime ayant subi un viol, une détention arbitraire et un emprisonnement pendant son règne, ainsi qu’à leurs proches.
Jacqueline Moudeina, avocate des victimes de torture de l’ancien président et dictateur tchadien Hissène Habré déclare : « Il ne se passera rien du tout. un fonds fiduciaire au profit des victimes, pour l’indemnisation des victimes d’Hissène Habré.
« En tant que victimes, nous aurions aimé qu’Hissène Habré ait vécu longtemps pour qu’il puisse aider à l’indemnisation des victimes. C’est dommage qu’il soit mort si tôt, compte tenu de sa condamnation à perpétuité, cela ne veut pas dire qu’il ne devrait pas être parti donc Bientôt. Mais Dieu a décidé, alors il est parti. Alors nous pleurons sa mort, mais la lutte continue », a déclaré Jean Noyoma Kovounsouna, victime de torture.
Il a fallu un procès historique au Sénégal pour le condamner pour viol et ordonner l’exécution et la torture de dizaines de milliers d’opposants politiques, et il a été condamné à la prison à vie en 2016.
« Mais Dieu a décidé »??????
Et qui avait décidé des tortures? Dieu ou Hissène Habré?
Un avocat qui parle de dieu, alors qu’il devrait parler de Droit, cela a de quoi inquiéter.
Que vient faire « dieu » dans le Droit?
Cette confusion de genres continue à entretenir le flou dans des cerveaux déjà atrophiés par la religion. C’est triste que ce soit l’avocat des victimes qui participe à cette aliénation.
On sent bien que la défense, n’a pas été à la place de cet homme, incarcéré, qui entendait les pas de Hissène au-dessus d’une cellule souterraine, lorsque celui-ci promenait ses chiens dans son jardin.