Le gouvernement fédéral éthiopien a confirmé mercredi que des frappes aériennes ciblées ont été menées dans la région du Tigré (nord).
Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui dirigeait la région, a accusé les forces gouvernementales de cibler des zones civiles.
« Contrairement à ce qu’affirment certaines fausses informations, les Forces nationales de défense éthiopiennes (ENDF) ont spécifiquement ciblé les sites de production d’armes et de réparation d’armements du TPLF », a confirmé mercredi le portail de vérification des faits du gouvernement éthiopien.
« Les frappes chirurgicales des ENDF visent à détruire les cachettes illégales d’armes et armements lourds sur des sites précis », a-t-il ajouté.
Ces frappes aériennes ont été orchestrées dans un contexte de conflit croissant dans le nord de l’Ethiopie.
Lundi, le gouvernement fédéral a révélé qu’au moins 30 civils ont été tués lors d’une attaque des forces rebelles alors que les affrontements s’étendent aux régions voisines.
Le gouvernement a déclaré que des forces loyales envers le TPLF avaient récemment lancé de nouvelles attaques dans les régions d’Amhara et Afar, voisines du Tigré, « pillant des propriétés et affamant des enfants, des mères et des personnes âgées jusqu’à la mort ».
Le gouvernement éthiopien mène des opérations militaires contre le TPLF depuis le 4 novembre dernier.
La Chambre éthiopienne des représentants du peuple, chambre basse du Parlement, avait précédemment désigné le TPLF comme une organisation terroriste.