Un tribunal tunisien a annoncé mercredi quatre ans de prison pour l’ancien président Moncef Marzouki.
Selon les médias locaux, Marzouki, décrit comme un critique féroce du président Kais Saied, a été condamné par contumace et accusé d’avoir « porté atteinte à la sécurité de l’État à l’étranger » ainsi que d’avoir causé des « dommages diplomatiques » à l’État.
Début novembre, un juge tunisien a lancé un mandat d’arrêt international contre Marzouki.
Le mandat d’arrêt a été émis deux semaines après que le président Kais Saied a ordonné une enquête sur les déclarations de l’ancien président.
L’avocat de Marzouki, Lamia Khemiri, a déclaré que l’ancien président n’avait reçu aucune citation à comparaître devant le tribunal.