Un tribunal ougandais a inculpé 15 personnes – dont une femme enceinte – de terrorisme pour leur rôle présumé dans plusieurs attaques dans le pays.
La plupart des prévenus étaient accusés d’être membres des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe militant qui fait partie du groupe État islamique.
Les autorités affirment que le groupe est à l’origine de quatre récents attentats à la bombe.
L’Ouganda a lancé une offensive militaire contre les ADF en République démocratique du Congo voisine.
Le groupe militant a été formé dans les années 1990 par des Ougandais mécontents du traitement réservé aux musulmans par le gouvernement, mais il a été mis en déroute et retiré des bases de la région montagneuse de Rwenzori, où ses combattants avaient attaqué des villages et incendié des écoles au début des années 2000.
Des attentats en octobre et trois attentats-suicides perpétrés dans la capitale, Kampala, en novembre, ont alarmé les autorités au sujet du changement de tactique du groupe.
La police a déclaré à l’agence de presse AFP que les 15 suspects étaient inculpés de terrorisme, de complicité de terrorisme et d’appartenance à un groupe terroriste, et qu’ils resteraient en détention jusqu’à leur prochaine comparution devant le tribunal, le 13 janvier.
L’accusé n’a pas inscrit de plaidoyer.
Plus tôt ce mois-ci, le Dr Congo a approuvé une demande de l’Ouganda de lancer une offensive impliquant des frappes aériennes et des troupes au sol dans la région orientale contre les militants des ADF.