Selon l’administration américaine, les vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave liée à Omicron.
Les États-Unis lèveront le 31 décembre prochain les restrictions aux voyages pesant sur huit pays africains, qui avaient été imposées pour ralentir la propagation du variant Omicron. L’annonce est du porte-parole de la Maison-Blanche.
L’arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi. L’administration Biden assure, dans un communiqué que « deux raisons essentielles » l’ont poussé à lever les restrictions.
Premièrement, le constat que les « vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave (du Covid-19) liée à Omicron, surtout après une dose de rappel ». Mais aussi que « des voyageurs internationaux venus de ces pays n’auront pas d’impact significatif sur le nombre de cas aux États-Unis ». Surtout maintenant que le variant Omicron est largement présent dans le pays.
C’est le vendredi 26 novembre que le président américain a annoncé la fermeture des frontières américaines aux voyageurs en provenance de huit pays d’Afrique australe en réponse à l’apparition du variant Omicron du Covid-19.
Mesure de précaution
Il s’agit d’une «mesure de précaution en attendant d’avoir davantage d’informations» au sujet du «variant Omicron, qui se propage à travers l’Afrique australe», avait déclaré Joe Biden dans un communiqué.
Joe Biden a estimé que l’apparition du variant Omicron devait inciter le reste du monde à donner plus de vaccins aux pays plus pauvres : «Les informations sur ce nouveau variant devraient rendre plus évident que jamais que cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial. Les États-Unis ont déjà donné plus de vaccins à d’autres pays que tous les autres pays additionnés. Il est temps que d’autres pays fassent autant que l’Amérique en termes de rapidité et de générosité», a-t-il écrit.