Les candidats à la présidentielle de l’opposition somalienne ont appelé le président Mohamed Abdullahi Mohamed, populairement connu sous le nom de Farmajo, à quitter ses fonctions après avoir tenté de forcer le Premier ministre à quitter le pouvoir.
Le conseil des candidats présidentiels en Somalie a lancé l’appel un jour après que Farmajo a suspendu le Premier ministre Mohamed Hussein Roble, l’accusant de corruption et de non-organisation des élections. Le Premier ministre a nié ces allégations, accusant le président d’avoir orchestré un coup d’État.
Les candidats de l’opposition ont appelé à une enquête sur ce qu’ils ont qualifié de trahison, et au conseil consultatif national, composé de dirigeants fédéraux et autres de cinq États, de répondre immédiatement aux griefs concernant les élections législatives déjà retardées.
Il n’y a eu aucun commentaire de Farmajo sur les derniers développements, qui ont intensifié un différend entre les deux politiciens sur le vote retardé et qui dirigera le pays. Les critiques disent que le président cherche à rester au pouvoir par tous les moyens nécessaires. Farmajo a pris ses fonctions en février 2017. Son mandat a officiellement pris fin en février.
La communauté internationale, y compris l’ambassade des États-Unis à Mogadiscio, a depuis exhorté les dirigeants somaliens à éviter les actions violentes et à engager un dialogue pour résoudre leurs différends afin d’accélérer le vote.
Les élections parlementaires devaient se terminer avant la fin de l’année mais sont loin d’être terminées avec un peu plus de 50 membres du parlement sur les 275 sélectionnés jusqu’à présent par les délégués tribaux.