Selon le syndicat SNUipp-FSU, il aurait fallu maintenir la règle de la fermeture des classes dès qu’il y a un élève contaminé au Covid-19.
En France, ce lundi 3 janvier 2022 est jour de rentrée scolaire. Après deux semaines de vacances de fin d’année, les élèves reprennent le chemin de l’école. Une rentrée qui coïncide avec la vague Omicron, un variant très contagieux. C’est pourquoi un protocole sanitaire à l’école revisité a été instauré par le gouvernement.
Depuis quelques jours déjà, certains collègues savent qu’ils ne pourront pas reprendre demain parce qu’ils sont positifs, il y aura donc des classes sans enseignants dès demain … #Covid19 #ProtocoleTousInfectes https://t.co/o5nvVCeK8d
— Guislaine David (@guislainedavid) January 2, 2022
Dorénavant donc, si un cas positif au Covid-19 est détecté dans une classe, les autres élèves devront faire trois tests en quatre jours pour rester à l’école. Une décision qui préoccupe les enseignants.
« Ils ne nous rassurent pas vraiment parce qu’on sait que ça va être très compliqué de mettre en place ces tests à J+2, J+4 pour les parents. Et puis, on aura tout à gérer, c’est-à-dire gérer les retours, les tests négatifs, si les enfants reviennent sans, on ne sait pas comment ça va se passer. Ça risque d’être l’usine à gaz au vu du nombre de tests qui vont être réalisés et au vu du nombre de cas positifs qu’on aura dans les écoles. », s’inquiète Guislaine David, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU.
La règle de la fermeture des classes
Selon la syndicaliste, il aurait fallu maintenir la règle de la fermeture des classes dès qu’il y a un élève contaminé au Covid-19 : « On demande toujours à revenir à la règle : un cas positif dans une classe, on ferme la classe. Les élèves sont mis à distance pendant sept jours. Au moins, on évite les contaminations. Parce que là on sait qu’on aura des enfants qui reviendront et qui potentiellement seront positifs à J+3, mais pas testés à ce moment-là et donc du coup qui contamineront les autres élèves. »
Pour le ministère de l’Éducation nationale, la multiplication des tests plutôt que la fermeture systématique des classes est une façon d’encourager à la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans.