Ses conclusions doivent être exécutoires et le projet de Constitution qui en sortira devrait être adopté par référendum.
Au Tchad, c’est un signe de détente entre les autorités de transition et l’opposition. Cinq regroupements des partis politiques et associations de la société civile ont publié, vendredi 7 janvier, un communiqué conjoint pour saluer l’annonce faite par le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby Itno.
En effet, dans son discours à la nation du 31 décembre dernier, le président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Déby Itno a fait savoir que le dialogue national inclusif débutera le 15 février prochain. Ses conclusions doivent être exécutoires et le projet de Constitution qui en sortira devrait être adopté par référendum.
Ces annonces sont accueillies avec joie par une bonne partie de l’opposition qui avait posé ses exigences comme préalable à sa participation au dialogue national inclusif. C’est pourquoi, ces groupes de l’opposition qui ont décidé, il y a quelques jours maintenant, de travailler ensemble, encouragent le chef de la junte à continuer dans cette lancée.
Révision des conditions de participation
Les cinq signataires du communiqué conjoint indiquent cependant que le président du Conseil militaire de transition « peut faire mieux ». À défaut de changer la charte de transition, il pourrait prendre un engagement l’obligeant à donner au dialogue national inclusif un caractère souverain.
L’autre souhait porte sur la révision des conditions de participation pour que la représentation au dialogue soit équitable. Si ces exigences sont réunies, le président du Conseil militaire de transition « rendra un grand service » au pays et à l’histoire qui « lui sera reconnaissante », selon l’opposition.