C’est une bonne nouvelle pour le Serbe à une semaine du début de l’Open d’Australie.
Ce lundi 10 janvier 2021, un juge a ordonné la libération de Novak Djokovic du centre de rétention dans lequel il avait été placé à son arrivée. Le numéro 1 mondial veut entrer le pays sans être vacciné contre la Covid-19.
C’est une bonne nouvelle pour le serbe à une semaine du début de l’Open d’Australie. Mais, un avocat du gouvernement a confié qu’on pouvait encore décider d’expulser le joueur serbe.
Toutefois, la décision du juge Anthony Kelly est une défaite inédite pour l’Australie qui imposé de strictes restrictions aux frontières pour lutter contre la pandémie depuis deux ans. Le jugement prévoit aussi que les frais de justice engagés par le joueur de 34 ans seront aux frais du contribuable australien.
« Je ne comprends vraiment pas la raison pour laquelle vous ne me permettez pas d’entrer dans votre pays », avait déclaré Djokovic à un douanier dès son arrivée à l’aéroport de Melbourne dans la nuit du 5 au 6 janvier. Selon les conclusions du tribunal, le joueur n’a pas eu la possibilité de se justifier avant que son visa ne soit invalidé par les autorités.
Des conditions de détention « inhumaines »
Au lendemain de son arrivée, le tennisman a été informé qu’il avait jusqu’à 08h30 pour répondre à la possible annulation de son visa. Mais à 07h42, le douanier l’avait déjà annulé. Selon le juge, si les autorités lui avaient laissé le temps, Djokovic « aurait pu consulter d’autres personnes et présenter des arguments pour expliquer pourquoi son visa ne devrait pas être annulé ».
Djokovic a été retenu à l’ancien Park Hotel, un bâtiment de cinq étages qui accueille environ 32 migrants pris dans le système d’immigration australien. Présente à un rassemblement à Belgrade, la mère de Djokovic, Dijana, avait de son côté dénoncé une nouvelle fois les conditions de détention « inhumaines » de son fils.