Il a été arrêté le jour même de l’incendie alors qu’il se trouvait à l’intérieur de l’immeuble.
Zandile Christmas Mafe, 49 ans, l’homme suspecté d’être à l’origine de l’incendie qui a ravagé le Parlement sud-africain, a été accusé mardi 11 janvier de « terrorisme ». Ce sans-abri a été arrêté le jour même de l’incendie alors qu’il se trouvait à l’intérieur de l’immeuble.
On lui reproche de s’être rendu « coupable de délit de contravention aux provisions de (…) protection de la démocratie contre le terrorisme et activités associées », selon l’acte d’accusation consulté par l’AFP.
Le porte-parole du parquet a confié qu’un « sixième chef d’accusation » avait été ajouté car « l’accusé a fait exploser un engin dans le Parlement ». Zandile Christmas Mafe était déjà accusé d’être entré par « effraction » dans l’immense bâtisse située dans le centre du Cap, d’avoir « mis le feu aux bâtiments du Parlement ». Mais aussi d’avoir volé « des ordinateurs portables, de la vaisselle et des documents ».
Un système de détection d’incendie « défectueux »
Depuis son arrestation, de nombreuses voix se sont élevées pour dire qu’il n’était qu’un bouc émissaire. Montrant du doigt les manquements à la sécurité. En effet, selon les premiers rapports des autorités sud-africaines, le système de détection d’incendie était « défectueux ».
De même que tout le système d’extinction par arrosage avait été révisé pour la dernière fois en 2017, selon ces rapports. Pour mémoire, les pompiers sud-africains avaient lutté 48 heures avant de maitriser l’incendie qui a dévasté les locaux où se réunit l’Assemblée nationale.