Le chef de l’Etat algérien veut que cette année 2022 soit celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel dans le pays.
La situation qui prévaut actuellement au Mali préoccupe l’Algérie. Son président Abdelmadjid Tebboune dit être prêt pour aider à la mise en place d’un plan de sortie de crise. Un plan qui tienne comptes des exigences internationales mais aussi des aspirations légitimes du peuple malien
Dans un communiqué paru mardi, le président algérien rejoint la position française et américaine. Ces deux pays ont demandé à la junte malienne d’organiser rapidement des élections. Le chef de l’Etat algérien veut que cette année 2022 soit celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel rassembleur et consensuel.
Alors que la junte malienne voit une période transitoire de cinq ans maximum, l’Algérie pense qu’il « raisonnable et justifiable une période ferme de 12 à 16 mois ». Elle met en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques d’une transition trop longue.
Pour Abdelmadjid Tebboune, seule une approche inclusive pourrait répondre aux nombreux défis que le gouvernement doit relever. Notamment la lutte contre le terrorisme, estime le chef de l’État algérien.