C’est l’objectif du voyage qu’effectue une délégation malienne en Mauritanie.
Au Mali, des milliers de personnes ont manifesté, vendredi 14 janvier, contre les sanctions de la Cédéao prises pour punir les militaires qui ont repoussé les élections et la transition de plusieurs années.
Parés des couleurs nationales vert, jaune et rouge, des manifestants se sont rassemblés dans la capitale, sur la place de l’Indépendance pour la prière hebdomadaire ouvrant un après-midi de mobilisation orchestrée par les militaires.
Pendant ce temps, le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a validé un « plan de riposte » gouvernemental aux sanctions ouest-africaines.
Selon nos confrères de RFI, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement se rend dans 72h en Mauritanie accompagné de cinq autres ministres par vol spécial. Le but de ce voyage est double : voir comment contourner l’embargo qui frappe le Mali et envisager d’utiliser à l’import comme à l’export les ports mauritaniens.
Les élections générales en 2022
La crise malienne sera aussi au menu des discussions et les responsables mauritaniens pourraient aider à trouver une solution. La même délégation officielle malienne se rendra après en Algérie pour les mêmes raisons.
Selon les mêmes sources, Alger et Nouakchott pourraient conseiller aux envoyés du colonel Assimi Goïta, d’établir un chronogramme des actes à poser pendant le reste de la transition, afin d’organiser les élections générales en 2022 et pas après. L’idée serait partagée les deux institutions sous-régionales auteurs des sanctions prises contre le Mali.