Des tractations sont en cours avec la famille de celui qui a dirigé le Mali de 2013 à 2020.
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), 76 ans, est décédé dimanche 16 janvier à son domicile privé de Bamako. La junte militaire qui avait chassé IBK du pouvoir en 2020 a rendu public un communiqué pour saluer la mémoire de l’illustre disparu.
Puis, huit ministres maliens ont accompagné le chef du gouvernement au domicile du défunt pour présenter les condoléances à sa famille. Mais c’est un autre communiqué du gouvernement qui est attendu. Il doit porter sur les informations relatives à la cérémonie funéraire.
Les obsèques devraient avoir lieu avant la fin de cette semaine, peut-être jeudi ou vendredi. À cette occasion, les autorités maliennes ne cachent pas que l’ancien président aura droit aux honneurs de la nation.
Chassé du pouvoir
Un hommage officiel lui sera donc rendu par les auteurs du coup d’état qui l’a renversé en août 2020. Mais pour l’instant, on ne sait pas encore les détails et sous quelle forme. Des tractations sont en cours avec la famille de celui qui a dirigé le Mali de 2013 à 2020.
IBK avait été Premier ministre de 1994 à 2000 sous la présidence d’Oumar Konaré. Puis, il échoue à l’élection présidentielle de 2002. Mais il accède finalement à la magistrature suprême en 2013. Il sera réélu en 2018 face à Soumaïla Cissé, alors leader de l’opposition et mort en décembre 2020 du Covid-19.