C’est au bout des cinq reprises, très serrées et pas toujours spectaculaires, que le gladiateur camerounais s’est imposé sur décision unanime des juges (48-47, 48-47, 49- 46). Il a ajouté ainsi une 17e victoire à son palmarès (3 défaites) et infligé à Cyril Gane son premier revers en 11 combats.
Rebelote! Le camerounais sort champion des poids lourds du Mma pour la deuxième fois consécutive. Il a fallu 5 reprises notamment 48- 47, 48-41, 49-46, très serrées et pas toujours spectaculaires, pour que Francis Ngannou s’impose sur décision unanime des juges face au français Cyril Gane.
« Je n’ai certes pas mis K.o Ciryt, mais je suis content d’avoir déçu ceux qui pensaient qu’it me battrait en cinq reprises », s’est-il ému au Micro d’Eurosport. A la fin de la partie, le finaliste a fait preuve de fair-play.
« Je suis désoté mais félicitations à Francis. Je suis un peu triste mais c’est une bonne expérience pour moi ». En gagnant ce combat, Francis Ngannou a infligé à son adversaire de 31 ans son premier revers en 11 combats. Ce qui lui permet à son actif 17 victoires et 3 défaites.
Pour avoir autant de victoire, le français s’est servi de sa forte capacité à combattre au sol ; un atout qu’il a encore démontré lors de la finale qui l’opposait au français Gane avec une guérison prompte d’une rupture du ligament croisé antérieur au niveau du genou. « Je me suis pit tes croisés, j’ai été blessé pas mat de temps, mais je me voyais pas abandonner ce combat », a affirmé le virtuose du Mma.
Agé de 35 ans et étant en discorde avec l’Ultimate fighting championship (Ufc), ce combat pourrait mettre un terme à sa carrière au sein du /Wma. « H faut résoudre ta situation avec t’Ufc, qui est très tendue ces derniers temps. J’ai te maximum de cartes en main ».
Et parmi les différentes cartes que le champion du Mma possède, il a la possibilité de se retrouver dans la boxe. « J’a j ta boxe dans un coin de ma tête, c’est (’une des options à considérer. Je vais prendre toutes tes opportunités qui vont se présenter. J’ai tes yeux ouverts, je ne vais pas passer ma vie à t’Ufc », a-t-il indiqué.
Association humanitaire
Pour atteindre les plus hautes cimes pugilistiques, l’origjnaire de Batié a bataillé dur pour y parvenir. Après avoir vécu une enfance difficile, il est contraint de travailler dans une mine de sable dans son village natale. A l’âge de 26 ans, Ngannou fait l’immigration clandestine pour se retrouver en France en 2013.
A son arrivée dans ce pays, il est repéré par l’association humanitaire La chorba. C’est ainsi que le directeur de cette association va le confier à Fernand Lopez, cofondateur de la salle d’art martiaux MmaFactory. Voilà donc comment il va faire ses débuts en arts martiaux mixtes, avant d’avoir le parcours qui est le sien à ce jour.
Le Messager