Un haut commandant de la branche d’Al-Qaïda au Yémen a été tué vendredi lors d’affrontements armés avec la milice houthie après qu’elle se fut emparée de zones majeures dans la province pétrolière de Marib, a-t-on appris auprès d’un officier militaire.
« Des combats féroces ont éclaté entre les rebelles houthis et certains combattants appartenant au groupe Al-Qaïda dans les parties sud de Marib au cours des dernières heures », a déclaré à Xinhua la source militaire locale sous couvert d’anonymat.
Les affrontements ont entraîné la mort d’Ibrahim Ali al-Salafi, également connu sous le nom d’Ammar al-San’ani, qui était chargé des affaires militaires du groupe terroriste, a indiqué la source.
M. al-Salafi a été tué alors qu’il combattait aux côtés de ses partisans contre l’avancée militaire continue des Houthis vers Marib, a-t-il déclaré.
« Un certain nombre de bastions de longue date d’Al-Qaïda à Marib ont également été attaqués par les combattants rebelles houthis ces derniers jours, déclenchant un conflit majeur », a-t-il ajouté.
Selon des responsables yéménites, puisque celui-ci est le troisième commandant d’Al-Qaida basé au Yémen, la mort d’al-Salafi constitue un lourd revers pour les tentatives apparentes du groupe terroriste de gagner du terrain dans ce qui est le pays arabe le plus pauvre.
Le réseau Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) basé au Yémen a été responsable de nombreuses attaques très médiatisées contre les forces de sécurité nouvellement recrutées, en particulier dans les provinces du sud du pays.
L’AQAP a exploité des années de conflit meurtrier entre le gouvernement yéménite et la milice houthie pour étendre sa présence dans ce pays arabe ravagé par la guerre.