Le procès pour l’assassinat en octobre 1987 de l’ancien président burkinabé Sankara et de ses collègues a repris mardi après que le Conseil constitutionnel a rejeté une requête de la défense.
Le procès de 14 hommes pour l’assassinat en octobre 1987 du président burkinabé Thomas Sankara a repris mardi.
Dans la salle Ouaga 2000 servant de tribunal, c’était l’heure des plaidoiries de la défense. L’avocat assistant l’ex-médecin accusé d’avoir falsifié le certificat de décès de Sankara, a plaidé en faveur de l’acquittement. 2 autres avocats de l’accusé ont également plaidé pour l’acquittement de leurs clients. Invoquant le laps de temps de 34 ans entre le procès et les faits reprochés à l’accusé, ils invoquent la prescription et l’absence de témoins.
Le procès de Sankara a été suspendu début mars après que la défense a saisi le Conseil constitutionnel.
Citant l’approbation par le Conseil de la prise de pouvoir militaire par le colonel Damiba, les avocats ont contesté les accusations de crime contre la sécurité nationale en demandant leur abandon sur la base d’une exception d’inconstitutionnalité.
Cependant, le Conseil a rejeté leur pétition vendredi.