L’homme accusé d’avoir incendié le parlement sud-africain était de retour vendredi devant un tribunal du Cap. Zandile Mafe fait face à des accusations d’effraction, de vol et d’incendie criminel après qu’un incendie le 2 janvier a détruit le complexe parlementaire du Cap.
Les avocats de l’accusation ont déclaré vendredi au tribunal que des experts en reconnaissance faciale avaient identifié positivement Mafe à partir de séquences vidéo recueillies le jour de l’incendie.
« La reconnaissance faciale a été confirmée. Le rapport est revenu et a positivement confirmé que c’était lui qui était au Parlement ce jour-là. Ce rapport est avec nous mais plus d’informations à ce sujet seront mentionnées lors du procès », a déclaré Eric Ntabzalila, Porte-parole du Parquet national
L’avocat de la défense de Mafe a déclaré qu’il attendrait le rapport médico-légal afin de vérifier les conclusions. Mafe a été arrêté par la police qui l’a trouvé en train de sauter d’une des fenêtres du bâtiment le jour de l’incendie.
Il a nié les accusations.
« Nous avons entendu pour la première fois que certains experts ont déposé un rapport, identifiant son visage de manière positive et bien d’autres choses que nous ne savons pas, nous devons encore être placés uniquement lorsque nous sommes mis en possession de ces éléments de rapports. Ensuite, nous allons être en mesure d’examiner la véracité et l’authenticité de tout ce qui nous sera donné », a déclaré Luvoyo Godla.
L’incendie a causé d’importants dégâts dans le bâtiment du Parlement, ce qui a retardé le travail de l’équipe médico-légale qui n’a pu accéder au site que la semaine dernière.