Le président togolais Faure Gnassingbé a salué mercredi la demande de médiation du Mali.
« Le président et son gouvernement sont prêts à faciliter un dialogue fructueux entre le Mali et la communauté internationale », a affirmé le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.
Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a transmis la demande du président-colonel Assimi Goïta lors d’une visite de deux jours à Lomé.
Les autorités maliennes demandent de l’aide après avoir échoué à convaincre les partenaires régionaux d’accueillir favorablement leur proposition de transition de 2 ans. Malgré les multiples déplacements à Bamako du médiateur de crise de la CEDEAO au Mali, Goodluck Jonathan, les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente.
La CEDEAO a exigé la tenue d’élections dans un délai de 12 à 16 mois, mais les autorités maliennes ont jusqu’à présent refusé – malgré les pressions et les sanctions – en invoquant des problèmes de sécurité.
L’organisme régional n’a pas encore commenté la proposition de médiation Mali-Togo.
Les troupes maliennes combattent une insurrection djihadiste dans de grandes parties du territoire. En 2013, ils ont été rejoints par des troupes européennes mais l’insurrection n’a jamais été totalement réprimée et s’est étendue aux pays voisins.