Au moins quatre civils ont été tués vendredi, dans l’explosion d’un engin explosif improvisé dans le centre-nord du Burkina Faso, a-t-on appris de sources sécuritaires locales.
« Un convoi civil escorté par l’armée ayant quitté la ville de Djibo pour rejoindre la capitale Ouagadougou a été stoppé dans sa progression lorsqu’un tricycle du convoi a sauté sur une mine tuant au moins quatre personnes », a déclaré une source sécuritaire sous couvert de l’anonymat à Xinhua.
L’incident s’est produit précisément dans la localité de Bourzanga dans le centre-nord du Burkina Faso, a précisé une source locale.
Des médias locaux burkinabè ont rapporté l’attaque ajoutant qu’en plus des quatre morts, deux autres personnes ont été blessées.
Les autorités burkinabè n’ont pas encore communiqué sur cette attaque.
La situation sécuritaire s’est dégradée ces dernières semaines dans plusieurs régions du pays, obligeant les autorités à multiplier les mesures de lutte contre le terrorisme.
La semaine dernière, le gouvernement burkinabè a donné 14 jours aux populations de libérer les zones d’intérêt militaire créées dans le Sahel et l’est du pays afin que l’armée puisse intensifier les opérations militaires dans lesdites zones.
Dans le nord-ouest du pays, précisément dans la Bouche du Mouhoun, un couvre-feu allant du 1er juillet au 30 septembre 2022 a été décrété dans les provinces des Banwa et du Nayala, selon un communiqué du gouverneur de ladite région, Babo Pierre Bassinga.
Le communiqué précise que durant cette période, de 22H00 à 05H00 du matin, la circulation des personnes, des véhicules à quatre roues et à deux roues, des tricycles et des vélos est formellement interdite.