Le président rwandais Paul Kagame a déclaré lundi que le moyen de mettre fin pacifiquement aux hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) résidait dans les processus diplomatiques lancés à Nairobi, la capitale du Kenya, et à Luanda, la capitale de l’Angola.
Il a émis ces remarques à l’issue d’un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au sujet de l’escalade du conflit dans l’est de la RDC.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles, ce que Kigali a toujours nié.
Dans un tweet, M. Kagame a déclaré avoir eu une « bonne discussion » avec M. Guterres sur le conflit dans l’est de la RDC. « Les moyens de désescalader le conflit et de résoudre les problèmes de manière pacifique dans l’est de la RDC sont entre nos mains, en nous appuyant sur les efforts de Nairobi, de Luanda et d’autres organisations internationales », a-t-il dit.
En juillet, M. Kagame et son homologue de la RDC Felix Tshisekedi ont eu des entretiens visant à désamorcer les tensions entre les deux pays voisins.
Ces discussions, organisées par le président Joao Lourenço à Luanda, ont été convoquées dans un contexte de tensions liées aux allégations selon lesquelles le Rwanda soutient les rebelles du M23 en RDC. Les participants au sommet ont convenu d’un dialogue et d’une « feuille de route » comprenant la réactivation d’une équipe de renseignement conjointe et la résolution de la question des rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basés en RDC.
Mais samedi, les tensions entre les deux pays ont atteint un nouveau seuil après que Kinshasa eut expulsé l’ambassadeur rwandais dans le pays, Vincent Karega. Dans un communiqué publié dimanche, le Rwanda a « regretté » la décision d’expulser son ambassadeur.
La diplomatie est la clé à plusieurs situations