Cinq ans de prison dont deux fermes, voilà qui vient mettre fin au feuilleton dans lequel Peneloppe Fillon et son époux François Fillon, ancien premier ministre ont été cités il y a plusieurs années : l’emploi fictif.
A ce verdict rendu lundi à Paris s’ajoute une amende de 375.000 euros et dix ans d’inéligibilité. Une autre tache dans la vie politique de François Fillon, qui avait déjà connu il ya trois ans une entorse au cours de sa campagne présidentielle, l’on accusait alors sa femme dans une affaire d’emplois fictifs. Fillon qui avait défendu le travail de son épouse n’a pas procédé à une remise en question selon la présidente Nathalie Gavarino; toute chose qui la conduite à qualifier ce comportement de »manquement non seulement à son devoir de probité mais aussi à celui d’exemplarité ».
Son épouse Pénélope écope de trois ans de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité et 375.000 euros d’amende. Les chefs d’accusation étant nombreux le couple Fillon a également été reconnus coupable de complicité et de recel, d’abus de biens sociaux pour l’emploi fictif de Pénélope Fillon à la Revue des deux monde.
Le dernier larron dans l’affaire, c’est Marc Joulaud, ancien suppléant de Fillon dans la Sarthe.Condamné à trois ans de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et 20.000 euros d’amende il lui est reproché d’avoir employé frauduleusement dame Fillon comme assistante parlementaire.
Au terme de ces sanctions individuelles, une sanction collective somme les trois prévenus a rembourser plus d’un million d’euros de ‘détournement publique’ à l’Assemblée nationale. Les avocats du couple Fillon ont annoncé faire appel des ces condamnations à laquelle se greffe celle des emplois fictifs en 2006 et 2007 de leurs deux enfants Charles et Marie embauchés comme assistants parlementaires du temps où leur père fut sénateur.