Ces serviteurs de Dieu estiment que c’est de la discrimination car, les Gabonais ont passé leur premier week-end en mode déconfinement partiel.
Les religieux gabonais ne sont pas contents. Ils sont mêmes en colère, rapportent nos confrères de RFI. En cause, le maintien des lieux de culte dans le confinement total. Alors les Gabonais ont passé leur premier week-end en mode déconfinement partiel.
Discrimination
Sylvain Edzang, le pasteur d’une église situé à Ozangué dans le 5ème arrondissement, estime que le maintien des lieux de culte dans le confinement est inacceptable : « Vous avez des hôtels ouverts, des restaurants ouverts, je pense que c’est un problème de discrimination, comme si les pasteurs, les évangélistes n’étaient pas conscients de la présence du virus sur le territoire gabonais. Pourquoi ne pas dire directement : « pasteurs, on vous déconfine, mais respectez les mêmes mesures barrières qui sont imposées à tous ? ».
Les assurances du ministre de l’Intérieur
Plus tempérée, la communauté musulmane soutient l’initiative du ministre de l’Intérieur. Celui-ci a annoncé, vendredi dernier, qu’il recevra dans les prochains jours les responsables des cultes. Ensemble, ils pourront élaborer un cahier des charges avant une possible ouverture des églises et mosquées. « Il faut rappeler que certaines grandes mosquées de Libreville ont déjà été désinfectées. Comme l’islam est une religion qui prône l’hygiène, nous allons encore intensifier les opérations de nettoyage dans nos mosquées à travers tout le pays. » Rassure Ali Radjoumba, le conseiller en communication du Conseil supérieur des affaires islamiques au Gabon.
En entendant le déconfinement des lieux de culte, la télévision nationale a offert des plages horaires pour des cultes en direct. Certains pasteurs ventilent leurs prêches via les réseaux sociaux. Tandis que d’autres collectent les offrandes et la dîme via le mobile money.