Le retrait américain sera effectif au terme d’un délai d’un an. Soit le 6 juillet 2021.
Les Etats-Unis passent de la parole aux actes. Son président Donald Trump a lancé mardi 7 juillet, la procédure de retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il met ainsi à exécution ses menaces de quitter l’agence onusienne qu’il accuse d’avoir tardé à réagir face à la pandémie de coronavirus.
La notification envoyée à l’ONU
Le retrait américain sera effectif au terme d’un délai d’un an. Soit le 6 juillet 2021, a rapporté France 24. Citant ainsi plusieurs responsables du gouvernement américain. La notification a été envoyée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Les Nations unies ont confirmé avoir reçu lundi la lettre de retrait américain. Le porte-parole d’Antonio Guterres a précisé que les États-Unis, membres fondateurs de l’OMS en 1948, devaient remplir deux conditions pour se retirer de l’organisation : respecter un délai d’un an et être à jour dans leurs contributions.
La promesse de Joe Biden
Réagissant à ce retrait, le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden a promis d’annuler cette décision s’il était élu président des Etats-Unis. « Le premier jour de ma présidence, je rejoindrai l’OMS et réaffirmerai notre leadership mondial », a-t-il écrit sur Twitter. « Les Américains sont plus en sécurité quand l’Amérique s’engage pour renforcer la santé mondiale », a ajouté l’homme politique.
C’est depuis fin mai que Donald Trump avait annoncé mettre fin à la relation entre son pays et l’OMS. L’homme d’Etat accuse depuis le début du coronavirus l’organisation onusienne de se montrer trop indulgente avec la Chine. Il reproche aussi au patron de l’OMS, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, d’avoir échoué à réformer l’organisation.
Notons que les États-Unis sont le plus gros contributeur de l’organisation basée à Genève. Ils versent 400 millions de dollars par an dans les caisses de l’OMS. Soit 15 % du budget de l’organisme.