Des réactions se multiplient après l’annonce du décès du premier ministre ivoirien. La première personne à réagir est le président de la République.
Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre ivoirien et dauphin désigné d’Alassane Ouattara, est mort mercredi 8 juillet. Selon nos confrères de RFI, il a fait un malaise lors du conseil des ministres. Ensuite est mort après son évacuation à la polyclinique Pisane. Il était âgé de 61 ans.
Ouattara : « Je rends hommage à mon jeune frère »
A l’annonce de ce décès, la première personne à réagir est le président de la République. Alassane Ouattara était très proche de son Premier ministre, un fidèle d’entre les fidèles. « Je rends hommage à mon jeune frère, mon fils, Amadou Gon Coulibaly, qui a été, pendant trente ans, mon plus proche collaborateur ». S’est exprimé le président Ouattara.
« Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation », a-t-il conclu.
Henri Konan Bédié : un « grand serviteur de l’État »
Quant à Henri Konan Bédié qui, devrait être le candidat à la présidentielle, il salue la mémoire d’un « grand serviteur de l’État ». Un homme qui « reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Et de finir en disant que Alassane Ouattara « perd un fidèle et loyal collaborateur ».
Guillaume Soro, candidat déclaré, a lui aussi rendu hommage au disparu. « Le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance », a-t-il dit. « C’est avec une profonde émotion, une grande tristesse que nous avons appris la nouvelle du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est une très grande perte pour la Côte d’Ivoire et son parti, le RHDP. Le Front populaire ivoirien et le président Affi N’Guessan expriment leur compassion émue au président du RHDP, M. Alassane Ouattara et adresse à la famille du défunt ses condoléances les plus attristées », a ajouté Pascal Affi N’Guessan, du Front populaire ivoirien(FPI).