Les partis politiques, notamment les partis de l’opposition, préconisent le respect du calendrier électoral.
Dans un rapport remis mercredi dernier au président du Roch Marc Christian Kaboré, les députés recommandaient un report des élections législatives. Les raisons avancées l’insécurité dans plusieurs régions touchées par les attaques jihadistes.
Le respect du calendrier électoral
Les parlementaires proposent le découplage de la présidentielle et des législatives du 22 novembre prochain. Les partis politiques, notamment les partis de l’opposition, rejettent cette proposition pour la fin de l’année 2021. Ils préconisent le respect du calendrier électoral avec le couplage de la présidentielle et des législatives.
« Nous sommes arrivés à la conclusion commune qu’il était plus urgent et facile et approprié de nous en tenir aux conclusions du dialogue politique sur la même question. À savoir le maintien à une date unique, donc le couplage, des élections législative et présidentielle, comme c’est prévu le 22 novembre ». A expliqué Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition burkinabè.
Un rejet de la recommandation des députés
Pour Simon Compaoré, le président du parti au pouvoir, l’essentiel est que la majorité et l’opposition se soient entendues pour un rejet de la recommandation des députés. « Il est bon qu’on s’en tienne au timing qui a été adopté et qui est connu. Et c’est sur la base de ce timing, que le corps électoral a été convoqué. Nous, partis de l’opposition et de la majorité, nous travaillons sur la base de ce timing. »
L’élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso a lieu le 22 novembre 2020. Les élections législatives ont lieu en même temps que le premier tour. Élu dès le premier tour de la présidentielle de novembre 2015 (53 % des voix), le président Roch Marc Christian Kaboré est éligible à un second mandat.