La nouvelle Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a déjà formé son gouvernement. Les proches du chef de l’État qui conservent les postes clefs.
Nommée jeudi, la nouvelle Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a déjà formé son gouvernement. Première femme à diriger un gouvernement au Gabon, elle a fait la part belle aux femmes dans son équipe.
11 femmes et 22 hommes
Sur un total de 33 ministres, y compris le chef du gouvernement, il y a 11 femmes et 22 hommes. Le premier et le numéro 2 de l’équipe sont des femmes, rapporte RFI.
En résumé, le gouvernement reste entre les mains du parti au pouvoir et ses alliés. Notamment les proches du chef de l’État qui conservent les postes clefs. Lambert Noël Matha reste au ministère de l’Intérieur. Tandis que Vincent de Paul Massassa est toujours au Pétrole.
Le retour gagnant de Pacôme Moubelet
Michael Moussa Adamo, ambassadeur du Gabon aux États-Unis, décroche une promotion. Il est nommé au ministère de la Défense, apprend-on. Celui-ci est parmi les principaux entrants. Cet ancien enseignant au Centre d’études africaines de l’université de était pourtant pressenti depuis des mois au ministère des Affaires étrangères.
Sorti du gouvernement depuis deux ans, Pacôme Moubelet Boubeya regagne le ministère des Affaires étrangères. C’est un ancien secrétaire général du gouvernement. Il était également ministre de l’Intérieur lors de l’élection présidentielle de 2016. Il remplace Alain Claude Bilie By Nze, un autre proche d’Ali Bongo muté au ministère de l’Énergie.
Relancer l’économie
Jean de Dieu Moukagni Iwangou qui était au ministère de l’Enseignement supérieur est écarté. Tout comme Max Limoukou qui cède le ministère de la Santé à Guy Patrick Obiang Ndong. Il avait été très remarqué au plus fort de la pandémie du coronavirus.
Selon la présidence, le nouveau gouvernement de aura pour mission, entre autres : La relance économique et l’accompagnement social nécessaires en raison de la crise mondiale liée à la Covid-19.
Le Gabon, très dépendant de l’économie mondiale, doit désormais faire face aux conséquences économiques du coronavirus. L’autre chose : Le pays manque toujours cruellement d’emplois pour les jeunes, de routes, d’hôpitaux et d’écoles.