L’opposition malienne affirme qu’elle donnera sa réponse officielle à ses propositions après une réunion extraordinaire.
Arrivée au Mali il y a quelques jours, la mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) continue ses consultations. Elle a rencontré, ce vendredi 17 juillet pour la 4e fois, l’opposition malienne pour aider à résoudre la crise politique au Mali. L’information est rapportée par nos confrères de RFI.
Les réformes politiques
Les experts de la Cédéao ont proposé à l’opposition de faire partie d’un gouvernement d’union nationale. Lequel engagera les réformes politiques et les poursuites contre les auteurs des civils tués lors des manifestations.
L’opposition réserve sa réponse officielle, mais laisse déjà entendre qu’elle n’est pas satisfaite. Alors que pour l’imam Mahmoud Dicko, le dialogue est encore possible.
Vider le contentieux électoral
Choguel Maiga, l’un des porte-paroles de l’opposition, a rappelé les propositions qui ont été faites : « Premièrement, le président de la République reste en place. » Il s’est exprimé après la rencontre avec la mission de la Cédéao au Mali.
Il est également question de désigner les nouveaux membres de la Cour constitutionnelle pour vider le contentieux électoral. « Un gouvernement d’union nationale, c’est la mise en place. Ils nous ont invités, pour ceux qui sont disponibles, à répondre ici à l’appel qui leur a été lancé. » Poursuit Choguel Maïga.
Un gouvernement d’union nationale
Ce gouvernement d’union nationale sera notamment chargé des réformes politiques. Bien que l’opposition malienne affirme qu’elle donnera sa réponse officielle à ses propositions après une réunion extraordinaire. « Ces propositions ont réduit tout notre combat à des questions électorales », regrette ainsi Choguel Maïga.
La délégation de l’institution sous-régionale a reçu l’imam Mahmoud Dicko séparément. Le personnage incontournable du Mouvement du 5 juin est plutôt optimiste pour la suite. « Ce sont des discussions, je pense, fructueuses, salue-t-il. On s’est vraiment parlé. J’ai l’espoir que, Inch’Allah, quelque chose fait sortir de cela, qui va redonner encore au Mali sa grandeur. »