Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a, au cours d’une conférence-déjeuner de presse, fait une évaluation du chemin parcouru depuis les quatre mois et demi de mandature déjà entamés. L’objectif consiste à informer la presse nationale et internationale sur les activités des élus locaux.
Au cours de cet échange public dans un restaurant de la place, les quatre parlementaires présents sur les cinq existants ont donné des clarifications à ceux et celles qui les tancent, d’ores et déjà, de nôtre pas capables d’influencer le processus de validation des projets de lois à l’Assemblée nationale.
Sept projets de lois ont été votés lors de la session parlementaire du mois de juin 2020 au parlement. Au sortir de cette session parlementaire, les députés du Pcrn ont été, tous, criblés de balle pour n’avoir guère infléchi le cours de l’évolution des choses à L’Assemblée nationale. Rolande Ngo Issi épouse Simbwa, Nourane Moluh Hassana épouse Fotsing, Bienvenue Ndlp, François Biba et Cabral Libii Li Ngue Ngue ont, tous les cinq, relevé, au cours de la session parlementaire écoulée, des insuffisances et des faiblesses de certains projets de lois, mais ils ont été, tous au demeurant, validés. D’où les critiques du bas-peuple infligées à ces parlementaires à cause de leur faible impact sur l’adoption ou non des projets de lois.
Incriminé à ce propos, C. Libii réagit : Le mot est simple, c’est de rassurer ceux qui nous font confiance. Nous sommes cinq députés et sept maires pour une première participation. Nous voulons rassurer le peuple que les engagements que nous avons pris nous allons les tenir. Et c’est l’occasion de dire à ceux qui nous font savoir que vous qui êtes à L’Assemblée nationale, vous n’êtes que cinq vous ne changez pas les choses. Mais j’ai envie de leur dire que si nous étions si nombreux, si nous avions été majoritaires, peut-être aurions-nous pu changer les choses.
A défaut d’avoir l’avantage du nombre à L’Assemblée nationale, nous nous battrons, autant que possible, pour avoir l’avantage de la pertinence pour que nous prenions l’opinion à témoin et ce qui est, pour nous, une campagne perpétuelle. Nous méritons que les pooulations nous fassent confiance un jour pour que nous puissions diriger le Cameroun».
L’occasion faisant le larron, les quatre maires Pcrn présents sur les sept au total ont, eux aussi, eu l’opportunité d’entretenir l’auditoire sur leurs feuilles de toutes respectives durant les 100 premiers jours à la tête des exécutifs communaux. Le dénominateur commun de leurs discours est que les magistrats municipaux ont, tous, trouvé des communes surendettées. A cause de cet état de choses, ces élus locaux s’escriment à éponger ces dettes. Histoire de contribuer au développement durable de ces mairies.
En dépit des atrocités générées par la pandémie du coronavirus, les chefs des exécutifs communaux ont initié, en accord avec les populations locales, la mise en toute des premiers projets sociaux, tels que l’adduction d’eau et d’énergie électrique, l’aménagement des voiries urbaines, la construction des forages, le curage des caniveaux, les appuis multiples à des sollicitations municipales utiles.
Le président national du Pcrn ne reste guère indifférent à cet élan de dynamisme qui anime ses camarades maires des contrées rurales : «Vous avez, par exemple, appris que pour une fois, depuis des décennies, Nkondjock peut être, d’ores et déjà, relié à Bafang. Vous avez écouté aussi les maires de Massock, de Messondo, d’Eseka, certains ont même lancé le projet d’électrification rurale. Donc, il y a des choses qui sont faites. Certains ont même exprimé leurs perspectives».
En dépit des critiques faites aux parlementaires du Pcrn pour n’être pas susceptibles de faire bouger les lignes, C. Libii et ses camarades élus s’obstinent à requérir l’indulgence des populations et veulent rester et demeurer dignes. «Comme le dit la parabole divine, nous voulons déjà nous montrer dignes pour la petite responsabilité que nous avons reçue. Nous voulons nous montrer dignes de cela pour que plus tard, le peuple puisse nous faire confiance et que nous obtenions plus de postes électifs pour contribuer à implémenter le projet de société, qui est le nôtre,et dont la maxime est «Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies».
Pour la prochaine session parlementaire, les députés Pcrn se fixent, d’ores et déjà, de déposer une mouture de propositions de lois.