Le prix de ce produit coûte actuellement entre 3 et 6 fois leur prix habituel en officine
Des agents soignants tirent la sonnette d’alarme. Le Cameroun subit une rupture nationale en certains médicaments essentiels parmi lesquels les insulines. Or les patients diabétiques i en ont besoin pour leur survie.
Les prix habituels flambent
Plus le temps passe et plus c’est difficile d’en trouver. Conséquence, les prix flambent. Les insulines coûtent actuellement entre 3 et 6 fois leur prix habituel en officine. « Si tu as des proches diabétiques sous insuline dis leur de faire des réserve de leur insuline habituelle et de conserver au réfrigérateur. Le Cameroun subit une rupture nationale en certains médicaments essentiels parmi lesquels les insulines. C’est très grave et très sérieux », informe le Dr. Painkiller dans un message sur son compte twitter.
Si le problème actuel n’est pas résolu, des gens mourront car certains patients diabétiques ne peuvent survivre sans insuline. Ceux qui le peuvent, en cas de coma hyperglycemique, ne survivront pas. « Il vaut mieux en prendre 3 flacons au triple du prix maintenant qu’un seul au décuple dans 1e semaine », conseille le Dr. Painkiller.
Inquiétudes des patients
Les proches des personnes vivant avec le diabète commencent à s’inquiéter de l’approvisionnement en insuline. Ils se posent des questions : « Rupture d’insuline ? C’est une mort programmée… », Réagit une internaute. « C’est grave et inquiétant », ajoute une autre.
Yann Fopossi, un habitant de Douala, a été confronté à cette triste réalité. « J’ai une connaissance qui était confronté à ce problème y’a quelques jours. Ayant fait le tour des pharmacies ici à Douala en vain il a pu trouver ça à Yaoundé à 120 000 FCFA.Grâce à Dieu sa femme a pu être injecté à temps ( 3e jour après son accouchement) ». Témoigne-t-il.
Le corps médical interpelle directement le ministère de la Santé publique. « Excellence monsieur le ministre Dr Manaouda au secours! Mains jointes. Il s’agit là de médicaments de survie dont on ne peut se passer visage pleurant. Je ne doute pas que vous avez déjà une oreille attentive sur le sujet. Mais je vous en prie, ça urge », supplie le Dr. Painkiller.