Le parti a lancé, ce lundi 20 juillet, un appel à candidature pour la fonction suprême. Pour l’instant, seul Pascal Affi N’Guessan s’est déclaré candidat.
Alors que la candidature de Laurent Gbagbo est compromise, Affi N’Guessam dirigeant du Front populaire ivoirien a décidé de poser sa candidature pour l’élection présidentielle prévue en octobre. Le dirigeant de la formation a préféré faire cavalier seul.
Peine perdue pour Gbagbo
L’espoir était encore permis suite à la rencontre à Bruxelles, en janvier, dernier de l’ex-président ivoirien et de Pascal Affi N’Guessan. Un congrès unitaire était même prévu pour le mois de mars, l’événement devant porter le « Woody de Mama », surnom de Laurent Gbagbo, à la tête d’un FPI réconcilié avec son ex-Premier ministre pour vice-président.
Un autre signe de réunion est apparu en mai dernier, lorsque la faction « Gbagbo ou rien », en sécession avec Affi N’Guessan depuis 2013, appelait ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales, et donc cesser le boycott des urnes. Mais les négociations se sont interrompues le mois dernier, le camp de Pascal Affi N’Guessan dénonçant le choix unilatéral d’une alliance politique entre le camp adverse et le PDCI d’Henri Konan Bédié.
Désarroi au sein du parti
« Nous nous étions engagés dans un processus de réunification du parti, explique Issiaka Sangaré, le secrétaire général et porte-parole du FPI, mais nous avons bien constaté que, sur certaines questions, il y avait un agenda que je dirais caché. Et forts de cela, nous avions demandé une suspension, afin que nous soyons informés des raisons qui ont motivé la prise en compte d’autres alliances, alors qu’il nous paraissait plus essentiel que le parti soit uni et fort et cela engage la dynamique des alliances. »