David Frost, conseiller pour l’Europe du Premier ministre britannique refuse de s’engager sur les conditions d’une concurrence équitable et d’un accord équilibré sur la pêche.
Les négociations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne se sont une fois soldées par un échec ce jeudi 23 juillet. Après trois jours de discussions, le négociateur européen Michel Barnier a jugé « peu probable » en l’état de trouver un accord, lors.
« Peu de progrès » ont été effectués sur les conditions de concurrence équitable et sur la pêche. Avant d’autoriser à Londres un accès au marché européen sans droits de douane ni quotas, les 27 veulent absolument éviter l’émergence d’un concurrent déloyal à leurs portes.
Pomme de discorde
Le Royaume-Uni veut garder le contrôle de ses eaux poissonneuses et en limiter l’accès aux pêcheurs de l’Union. A cette volonté, Michel Barnier oppose un refus catégorique « Par son refus actuel de s’engager sur les conditions d’une concurrence équitable et d’un accord équilibré sur la pêche, le Royaume-Uni rend un accord commercial à ce stade peu probable », a déclaré Michel Barnier.
Selon lui, le Royaume-Uni cherche une exclusion quasi-totale [des bateaux de pêche européens des eaux britanniques] », a-t-il relevé, « c’est tout simplement inacceptable ». David Frost, le conseilleur pour l’Europe du Premier ministre britannique, souhaite voir ce dossier clos avant la fin du mois juillet.
L’espoir d’un accord en septembre
Les deux parties ne comptent pas lâcher les négociations a renchéri Michel Barnier. Dans le même temps David Frost a ajouté « Malgré toutes les difficultés, sur la base du travail que nous avons accompli en juillet, j’estime qu’un accord peut toujours être trouvé en septembre ». Faute d’accord avant le 31 décembre, Britanniques et Européens se quitteraient conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et leurs droits de douane élevés dès le 1er janvier.