Cet ancien proche du président Alassane Ouattara a fait cette déclaration mercredi 22 juillet. Il espérait être désigné par le RHDP, pour la prochaine présidentielle. Mais le parti au pouvoir avait préféré le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Dissidence dans le parti au pouvoir. L’ex-ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, 68 ans, est candidat à la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire. Cet ancien proche du président Alassane Ouattara a fait cette déclaration mercredi 22 juillet, rapporte France 24.
C’était attendu
Cette annonce n’est pas une surprise. La candidature de l’ancien membre du gouvernement était pressentie depuis sa démission en mars. « J’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle », a déclaré Marcel Amon Tanoh. Il s’est exprimé lors d’une courte allocution de moins de dix minutes devant des journalistes.
« Je veux être le trait d’union entre l’État et le Peuple, entre le respect de nos traditions et notre désir de modernité », a-t-il affirmé. En insistant sur la paix et de la réconciliation entre les Ivoiriens après la décennie de crise politico-militaire des années 2000.
Vers une division dans le RHDP ?
Directeur de cabinet lors du premier mandat du président Ouattara, Marcel Amon Tanoh espérait être désigné par le RHDP, pour la prochaine présidentielle. Mais le parti au pouvoir avait préféré le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly décédé le 8 juillet d’un infarctus.
Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire avant la présidentielle d’octobre. Le RHDP doit se trouver rapidement un nouveau candidat après la mort inattendue d’Amadou Gon Coulibaly.
Climat politique tendu
Dans l’opposition, l’ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, sera le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Tandis que le Front populaire ivoirien (FPI), divisé en l’absence de son chef historique Laurent Gbagbo, n’a pas encore désigné de candidat.
Pour finir, l’ex-chef rebelle et ancien Premier ministre Guillaume Soro, 47 ans, s’est déclaré candidat. Mais vit en exil en France après sa condamnation par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour « tentative d’insurrection ».