Accusé du détournement de plus de 50 millions de dollars dans le cadre de la gestion du Programme d’urgence des 100 jours, de blanchiment de capitaux et de corruption, Vital Kamerhe a été reconnu coupable le 20 juin. Il a été condamné à 20 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité une fois sa peine exécutée.
Vital Kamerhe, directeur du cabinet du président congolais Félix Tshisekedi était de nouveau à la barre ce vendredi 24 juillet 2020. Le procès ouvert en appel de ce proche collaborateur de Félix Tshisekedi a été ajourné au 7 août prochain pour des raisons de procédure. En première instance, l’audience s’est limitée à l’examen de la saisine de la cour. En effet, La partie civile, qui n’avait pas reçu l’assignation à comparaître, a estimé qu’elle n’était pas saisie régulièrement. Elle a ainsi refusé de comparaître avant la régularisation de cette situation.
Vingt ans de prisons
Sur le fond du dossier, les avocats de Vital Kamerhe demandent toujours l’acquittement de leur client. « Il n’y a pas de détournement. Il n’y a pas de preuve de corruption », clament-t-ils. Ils ont même introduit une nouvelle demande de liberté provisoire au profit de Vital Kamerhe.
Une demande de liberté provisoire
Ils soutiennent que leur client est toujours directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. De ce fait, selon eux, il ne devrait pas prendre la fuite. Ils évoquent aussi les craintes liées à l’épidémie de coronavirus qui risque aussi d’affecter la prison de Makala. Au sujet de cette demande de liberté provisoire, la décision a été mise en délibéré et un jugement est attendu dès lundi prochain. Rappelons que Vital Kamerhe a été condamné à vingt- ans de prison pour détournements de fonds .