Le sujet était au centre d’une concertation ce lundi 27 juillet entre le premier ministre camerounais joseph Dion Ngute et les membres du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).
La reprise des contrôles fiscaux inquiète les membres du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) qui recommandent une politique fiscale plus adaptée aux contraintes imposées par la pandémie du covid-19. Qu’est ce qui peut être fait pour concilier contraintes sanitaires, économiques et sociales. C’est cette interrogation qui a suscité la concertation ce lundi 27 juillet entre le premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute et le Gicam.
Priorité à la relance de l’économie
Au centre des échanges avec le Gicam la politique fiscale, la relance de la croissance économique et la préservation des emplois au Cameroun. La concertation s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue public-privé. La concertation qui s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé fait suite à l’audience accordée par le premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute au président du Gicam, Célestin Tawamba le 21 juillet dernier.
Le gouvernement pourrait recommander en urgence, une étude approfondie des propositions proposées par le Gicam pour en évaluer l’opportunité, la faisabilité et la pertinence en rapport avec la panoplie d’instruments fiscaux adoptés par le gouvernement pour améliorer l’attractivité et la compétitivité de l’économie camerounaise.
Inquiétudes du Gicam
Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) reste favorable à la suspension des contrôles fiscaux et douaniers en ces temps de coronavirus en vue d’atténuer les effets du choc sanitaire lié au coronavirus. D’après son analyse, elles constituent un frein à la relance de l’économie. D’autant qu’ils ont été temporairement, suspendus par le chef de l’Etat dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises.