Dans l’hexagone, le nombre de chômeurs reste à un niveau très élevé de 4,221 millions. Même s’il a fortement baissé en juin, se situant à 4,6 %.
Le nombre de demandeurs d’emploi a fortement baissé en juin, se situant à 4,6 %. Une proportion qui correspond à 204 700 inscrits en catégorie A, c’est-à-dire des chômeurs n’exerçant aucune activité. Ces chiffres de Pôle emploi ont été rendus publics lundi 27 juillet.
Un niveau historique de nombre de chômeurs
Cette baisse est due au retour de demandeurs d’emploi vers une activité réduite (catégories B et C) dans le cadre de la poursuite du déconfinement. Malgré cette bonne nouvelle, il n’y a pas de quoi se réjouir. Puisque le nombre de chômeurs reste à un niveau très élevé de 4,221 millions.
Au total, l’effectif des catégories A, B et C a continué d’augmenter. Il est part de 0,5%, à 6,157 millions, son plus haut niveau historique. Entre avril à juin, la hausse reste sans précédent: +23,2% en catégorie A à 4,407 millions et +6,5% en pour les trois catégories à 6,116 millions.
Toutes les tranches d’âge visées
En juin, la baisse en catégorie A concernait toutes les tranches d’âge : les moins de 25 ans (-4,6%), les 25-49 ans (-5%) et les 50 ans ou plus (-3,7%). Plus forte chez les hommes (-5,8%) que chez les femmes (-3,3%), elle a été plus marquée sur la façade ouest (-6,9% en Bretagne), ainsi qu’en Corse (-7,5%).
Ce recul en juin « est plus particulièrement porté par la baisse du nombre de ceux qui recherchent un métier dans la construction et le BTP. Ainsi que dans l’hôtellerie et le tourisme », souligne le service statistique du ministère du Travail.
A l’instar du mois de mai, l’évolution du nombre de chômeurs s’explique principalement par la reprise d’activité réduite de demandeurs d’emplois. Ceux-ci n’avaient pas travaillé du tout en mai.
Globalement en juin, le nombre d’entrées en catégories A, B, C a rebondi (+24,8%) et reste supérieur aux sorties. Bien que celles-ci ont également nettement progressé (+37,8%).