Aux dernières nouvelles, Henri Konan Bédié a indiqué sur les antennes de France 24 qu’une alliance électorale avait été conclue avec l’ex-président et Guillaume Soro, pour affronter Alassane Ouattara.
Après Henri Konan Bédié, c’est l’ex-président Laurent Gbagbo qui vient d’être désigné par son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), comme candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain. La décision a été prise jeudi 30 juillet à l’issue d’une session extraordinaire du Comité Central de la gauche ivoirienne.
Gbagbo quittera-t-il Bruxelles avant Octobre ?
24 heures avant l’investiture de Laurent Gbagbo, son avocate a indiqué qu’il s’était rendu à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles pour introduire une demande de passeport afin de rentrer en Côte d’Ivoire. Alors que le parti est divisé en deux factions, la branche légale dirigée par Pascal Affi N’guessan a préféré passer par les primaires. Sans grande surprise, l’ex-premier ministre a fait acte de candidature à l’investiture du parti.
Probable bloc avec Bédié et Sorro
Lors d’un entretien avec France 24, mercredi 28 juillet, Henri Konan Bédié a évoqué qu’une alliance électorale formelle avec Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, n’était pas exclue. Pour l’ex-chef d’État ivoirien, le candidat qui resterait dans la course en cas de second tour bénéficierait automatiquement du soutien des candidats malheureux. Un schéma qui résume parfaitement l’histoire des alliances politiques dans le pays. Il ne reste que l’officialisation de la candidature d’Alassane Ouattarra pour retourner au schéma de 2010.
Les trois caciques de la politique ivoirienne de ces 20 dernières années seront à nouveau sur la ligne de départ pour briguer la magistrature suprême. En 2010, le pays avait été secoué par une crise post-électorale marquée par la déchéance de Laurent Gbagbo. La crise post-électorale qui a secoué le pays à fait officiellement plus de 3 000 morts.