L’ancien capitaine emblématique des Eléphants l’a reconnu au moment du dépôt de son dossier.
La campagne pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football est lancée. Bon gré, mal gré, la candidature de Didier Drogba, l’ancien capitaine emblématique des Eléphants, ne fait pas courir les Ivoiriens. Didier Drogba l’a reconnu lui-même au sortir du dépôt de sa candidature.
« J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt tout ce qui s’est passé et qui s’est dit sur ma candidature. Je tiens à remercier tous les acteurs du football ivoirien, et à rendre hommage à toutes les personnes qui ont eu le courage de m’accorder leurs soutiens à visage découvert malgré les difficultés et les menaces dont elles sont victimes. Le football est le sport de tous… ». a-t-il déclaré. Pour bon nombre c’est autour de sa personne qu’est né l’imbroglio qui déstabilise l’instance footballistique du pays.
En lice, trois candidats
Face à lui, d’un côté, Sory Diabaté, postulant aux deux casquettes, occupant conjointement les postes de vice-président de la FIF chargé de la commission technique et du développement de l’institution et de président de la Ligue Professionnelle de Football (LFP). De l’autre, Idriss Diallo, vice-président de « la maison de verre » (surnom de la FIF) chargé du marketing et de la promotion.
Didier Drogba lâché par les siens
Pour pouvoir prétendre à la succession d’Augustin Sidy Diallo, dont le nom du vainqueur sera promulgué le 5 septembre prochain, chacun des aspirants doit impérativement récolter le soutien d’au moins un des cinq groupes d’intérêt distribuant les parrainages, à savoir, l’Association des footballeurs ivoiriens (AFI), celle des entraîneurs, des anciens joueurs, l’Amicale des arbitres et l’Association des médecins du football. Et c’est là que le bât blesse pour Didier Drogba. Aucun n’a porté son choix sur l’ancien Marseillais. Pas même l’AFI dont il est membre et cofondateur aux côtés de Cyril Domoraud, actuel dirigeant, qui a également porté les couleurs de l’OM à la fin des années 90.