Il les accuse de prendre fait et cause pour les manifestants qui réclament sa démission.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en veut aux médias. Il les accuse de prendre fait et cause pour les manifestants qui réclament sa démission.
Des médias en faveur des manifestants
« Je condamne le caractère unilatéral de la plupart des médias. Ils ne rendent pas compte des manifestations; ils y participent. Ils les attisent. Ce n’est pas seulement des médias mobilisés; ce sont des médias mobilisateurs. Il n’y a jamais eu de mobilisation avec autant de partis pris. Je veux dire « soviétique ». Mais c’est déjà en termes nord-coréens, des médias en faveur des manifestants », a expliqué le premier ministre israélien.
Cette virulente diatribe du chef du gouvernement sonne comme une réaction aux propos du ministre de la Défense Benny Gantz. Le rival du Premier ministre israélien, affirme au début du conseil des ministres que les manifestations contre Benyamin Netanyahu étaient le moteur de la démocratie pour mettre le feu aux poudres.
Des contestataires qui « piétinent la démocratie »
Benyamin Netanyahu a condamné la violence de tous bords. A la même occasion, il a accusé les manifestants qui réclament sa démission de « piétiner la démocratie ». Et de former de véritables incubateurs pour propager le coronavirus.
Ce nouvel affrontement au sein du gouvernement pourrait provoquer de manière automatique de nouvelles élections. Les deux principaux partis qui composent gouvernement, le Likoud et Bleu-Blanc, n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la loi budgétaire.
Des manifestants en colère
Depuis près de deux mois, les manifestations se multiplient notamment face à la résidence du Premier ministre à Jérusalem. Les contestataires dénoncent la corruption et la gestion de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences par le gouvernement israélien.
Pour calmer les esprits, le Premier ministre a annoncé récemment un plan d’environ 22,5 milliards d’euros. Cette enveloppe comporte des aides pour tous les citoyens.