Initialement prévue ce lundi 3 août la rentrée scolaire a été reportée d’une semaine. Cette décision est du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique. Le enseignants revendiquent les meilleures conditions de travail.
Plus de trois mois que les écoles sont fermées à cause de la crise du coronavirus. Censées rouvrir ce lundi 3 août, les salles de classe resteront encore closes pour une semaine. La décision est du ministère
de l’enseignement primaire, secondaire et technique, qui indique que « toutes les conditions ne sont pas réunies ». Notamment pour permettre une reprise avec le respect des mesures barrières. Pour le vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, c’est pour éviter de faire courir des risques aux enseignants et aux élèves que ce report se justifie. Il faut désinfecter les écoles et mettre en place les mesures barrières pour éviter la propagation de l’épidémie de Covid-19.
Les enseignants en détresse
Le respect des mesures barrières n’est pas la seule raison du report. Les enseignants du primaire et du secondaire menacent de boycotter la reprise des cours, exprimant plusieurs revendications. Les bacheliers devaient être les premiers à retrouver les bancs de l’école.
Mais la question se pose aujourd’hui pour les bacheliers, mais elle va également se poser pour les autres élèves et les étudiants et c’est tout le calendrier de reprise qui pourrait être perturbé. Le président Tshisekedi avait pourtant la date de reprise pour ce lundi.
Revendications multiformes
Les syndicats d’enseignants, menacent de ne pas reprendre le chemin de l’école si le protocole d’accord signé en décembre dernier n’est pas appliqué. Ils étaient d’ailleurs regroupés devant le cabinet du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, samedi 1er août. Ils demandent notamment au gouvernement d’améliorer l’enveloppe allouée à leur mutuelle de santé.
Avec l’intégration, l’année dernière, d’un grand nombre d’enseignants qui n’étaient jusque-là pas repris sur la liste officielle, ils craignent que la mutuelle ne fonctionne plus correctement. En plus de l’ouverture des discussions avec le gouvernement sur le dossier du deuxième pallier de l’augmentation de leurs salaires, selon les attentes entre les deux parties et de l’âge de départ à la retraite.