Un avenant a été signé à cet effet à Abidjan entre la représentante résidente du PNUD, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier. C’était en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
La France vient d’offrir 131, 19 millions FCFA à la Côte d’Ivoire. Cet appui servira en partie à l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. L’acte a été matérialisé à travers la signature d’un accord de contribution avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan.
La cérémonie s’est déroulée mardi 4 août, dans les locaux du PNUD à Abidjan, entre la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier, en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
Objectifs visés
Cette contribution sera « essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux, en vue du renforcement de la transparence et de la crédibilité des opérations de vote», a dit la représentante résidente du PNUD.
Ce fonds devrait notamment permettre à « appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats afin que ces derniers fassent l’objet de toute la transparence nécessaire et puissent être acceptés par les différentes parties prenantes », a souligné M. Thevier.
Plus spécifiquement, ajoutera-t-il, « ces efforts devraient permettre de mener des études de faisabilité sur les options de compilation à privilégier, à déployer des solutions informatiques adaptées, à élaborer des protocoles et des procédures de transmission » et des outils de communication adéquats.
D’autres contributions
D’autres bailleurs de fonds se sont déjà manifestés. Le cas des États-Unis, la Turquie, le Japon, la Suisse et l’Allemagne, qui ont déjà versé leur contribution au panier commun. « Avec ces contributions, en plus des fonds alloués par le siège du PNUD, nous avons pu amorcer d’importantes actions », entre autres, l’identification des entrepôts pour la CEI, l’étude sur le traitement des données électoraux et l’acheminement des résultats, a indiqué Mme Smereczniak.